4 février 2014

Publié le par chromdioxyde

 

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Le jour commence à baisser sur tes paupières
je le vois descendre fébrile acide amère
il sait que tu ne pourras pas lutter il le sait
il te voit déjà affronter les lymbes à grandes enjambées
en vain la lumière dans tes yeux s'est diablement échappée
tu cours dans un couloir ivoire sombre désiquilibré désaxé
ne cherche pas l'halo de lumière tu es manifestement piégé
à bout de souffle tu hurles contre les parois de ta voix
personne n'entends tu es seul avec l'angoisse tu as froid
tes os sont glacés tu veux revenir chez toi mais tu ne sais
où demeure la sécurité de ton chez toi tu erres les yeux vidés
et finis par sombrer dans l'asphalte prenante et brûlante
n'ouvre pas les yeux tu sais le piège que la toile a tissé
prisonnier tu cherches comment t'effiler t'extirper
la nuit baisse sur tes grandes paupières affolées
je vois descendre la fin acide amère accrochée
n'essaye pas te t'échapper le couloir prends fin
la toile de la nuit ouvre son halo son écrin
tu n'es plus là
pardonnez-moi.

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